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20200517
Première fois de
toute ma vie
Que je ressens aussi
fort l’ennui
Lorsqu’aux
abeilles je suis.
Assez surpris de
cette sensation nouvelle
Que je découvre
ainsi
Je ne trouve
effectivement aucun plaisir
À partager de cette
façon ces lieux, places, arts et cultures
Vu le manque de
respect profond et latent
Exprimé à tous les
étages plus ou moins vaillamment
Envers les animaux
et leurs habitats,
Le propriétaire des
lieux et ses prés à fourrages piétinés à outrance
En tous les cas plus
que de raison
Les chemins malmenés
par des régimes moteurs absolument inadaptés aux montées
Les priorités à
droite comme les bips signalant un manquement grave aux consignes de
sécurité
Est un laxisme avéré
reflété sous plein de facettes
Les oublis
récurrents, les allers-retours polluants inutiles dus au manque de
préparation
Les priorités
données dans un ordre qui peut paraître à beaucoup aberrant si on
regarde en face
L’importance
ignorée des détails cruciaux et l’attention portée aux mauvais
endroits
La focale braquée
sur la peur et les réactions que cela suscite
Les choix
découlant de la peur et non de l’amour
Un choix de vie, un
parcours
Pas les mêmes
pèlerins, pas les mêmes chemins ni escales
Ni rêves ni
ambitions
Divers niveaux et
capacités
Brouillards ou
lucidité
Simple fluidité
transparente pour nous
Travers biscornus et
entourloupes à tous les virages pour les autres
Acceptation de
l’autre dans son intégrité et entièreté d’un côté
Énergies de
contrôle de l’autre vécues sur l’autre chemin
Équilibres
individuels entretenus et préservés sur le mien
Équilibrages de
l’autre par son propre déséquilibre
Que je pense plus
équilibré que le sien
Pour ceux qui n’ont pas encore compris
le chemin de la vie que voici
Une longue route se
déroule vers l’infini
De l’acceptation
de l’autre comme un tout avec ses similitudes et différences
De l’acceptation
de soi, peut-être pour commencer, avec ses points forts et ses
faiblesses
Ses bassesses et
erreurs passées
Ses tares et défauts
Ses intimes
fragilités
Et les douleurs
inhérentes au ressenti émotionnel
La peur de se sentir
vivre en direct et pas par personnes interposées
La frousse d’assumer
une suite d’actes posés par soi concrètement
Réalisation dans la
matière de ce qui aurait été pensé précédemment
Présentation aux
yeux de tous d’une réalisation de l’âme dans la matière
Aboutissement de
l’essence même de l’âme
Qui parfois, je
l’avoue, fait de la peine à voir vu le résultat
Et est pourtant si
grandiose ne serait-ce que par la volonté exprimée
Et non pas
l’intention dont j’ai appris à discerner les détails initiaux
Et surtout à m’en
protéger, par habitude, probablement depuis peu avant ma naissance
La volonté reste ce
qui aura déplacé de la matière en vue du devenir
Et l’intention, la
fabrication humaine qui projette un résultat espéré/interprété
Impliquant
l’adaptation de l’autre à cette énergie exprimée par soi
Le voulant touché
par l’intention
Qui bien sûr peut
être multiple et bien cachée
Par les tordus qui
déforment et complexifient
La simplicité de la
nature
Par leurs méandres
marécageux
Dans lesquels je les
vois se perdre
Ne sachant plus à
quel endroit
Le début de la fin
et la boucle s’est bouclée
En quoi et comment
sur eux le piège s’est refermé
Tel un équilibrage
naturel de forces similaires qui se trouvent
Qui illustrent et se
font comprendre les pièges mutuellement
Se les lançant l’un
l’autre souvent sans le faire exprès ni s’en rendre compte
Des comportements
issus de normalités très relatives et somme toute minoritaires
Qui d’autres
points de vus sont des aberrations dont l’humanité est affectée
temporairement
Qui se purifient par
mutations mélioratives et évolutions ou disparitions simples et
massives
L’expérience le
démontre bien souvent avec le temps
La vérité persiste
plus profondément que les bricolages artificiels des fausses
croyances
N’ayant pas
contact avec la réalité
Certains lieux ont
ce taux vibratoire qui met en lumière
Qui dérange et
écarte les ombres
Les voiles déformant
et autres mensonges
Les faux et leurs
obscurités flagrantes
Les tortueux et
autres Mangemorts
Qui réconforte ceux
qui voient clair
Qui guide ceux qui
vont vers
Qui protège,
accompagne et laisse faire
Cette expérience
unique et personnelle
En toute liberté
vécue par chacun
Indépendamment des
autres
Qu’ils pensent
voir…
Ou pas.
Ça y
est
Le
point de non-retour est franchi
L’accomplissement
de l’acte est signé
L’aboutissement
du travail est perceptible
Transparent
plus qu’évident
Cela
saute aux yeux et est flagrant.
Selon
le point de vue à tous les coups
Mais
ils sont tous justes
Se
valent
Et ne
se discutent pas.
Point
de discussions préalables
Point
de questions à ceux qui savent
Point
d’ouverture à la nouveauté
Point
d’initiatives intégrant les autres vivants
Point
de respect
Point
d’humilité
Une
seule question posée de l’après-midi : il l’a posée
connaissant la réponse
Allers-retours
en voiture frisant le ridicule par oublis
Déplacement
de 20m en ayant exprès redémarré au lieu de marcher avec une
ruchette légère
Écrasement
répétitif volontaire des pâtures plutôt que de respecter le lieu
et fournir un léger effort
Fait
à la va-vite sans préparation et sans prendre le temps de bien
faire
Annonce
souvent à coups de paroles ce qui manque dans le concret, la matière
Aucune
prise d’informations quant à la gestion des ruches et du cheptel
Impose
ses choix sans regarder les conséquences
Me
dis ce que je dois faire ou ‘ce qui doit être fait’
systématiquement
Se
sert allègrement dans ce qu’ « on » a…
Sué
ferme pour y arriver,
Déboursé
~9000€ en deux saisons pour continuer
S’est
relevé d’une année climatiquement catastrophique
A
essuyé des rouées de bâtons dans les roues au moment de poser le
traitement hivernal
Bafoue
le travail effectué en commettant des erreurs grossières de
débutant…
Par
absence de théorie préalable ?
Par
précipitation ?
Par
jalousie ou appât du gain ?
Par
peur de ne pas gagner sa vie ?
En
tous les cas, au détriment de certains très particulièrement
J’ai
tellement honte de ce que l’on m’a fait subir en apiculture l’an
dernier
Que
je n’ose pas contacter mon formateur pour me procurer ses reines
d’élite
Avec
lesquelles j’escomptais regarnir mon cheptel
Grâce
aux nombreux cadres qui ont été si difficilement produits
Dont
certains avec des kilos de miel contenus
Issus
des nombreuses pertes hivernales dues à la défaillance de
traitement
Les
essaimages artificiels prévus au mois d’avril
Auraient
suffi à combler toutes les ruches disponibles
En
reines de qualité
Prévues
pour être en pleine production l’année suivante
Ayant
cette année construit laborieusement
Les
hausses où tout reste à faire.
Laisse
des animaux enfermés en toute quiétude
Oubliant
à ce point qu’il s’agit de matériaux vivant nécessitant des
soins et attentions
Une
certaine réduction des temps d’inconfort des abeilles
Une
certaine priorité quant à la libération des abeilles inexistante
Ordres
illogiques de déroulement du programme imposé
Roule
en n’ayant cure de préserver les chemins déjà très abîmés en
usant à tort sa boite de vitesse
Alors
qu’il lui a déjà été dit ce qui se pratique en montagne
contrairement à ses origines
A
trop peur de trop de choses
Regarde
stoïquement des actions de rangement au lieu de faire sa part
Laisse
faire à l’autre en prenant simplement du recul,
Rien
dit, rien fait, mains dans les poches
Très
attentif à des détails souvent obsolètes
Souvent
grossier et dédaigneux des avettes
Manque
de modestie et d’ouverture à l’autre
Va
trop loin sans regarder en arrière
Contredit
des vérités simples…
Parfois
pour reformuler le même sens
Grille
largement des étapes dans ce qui s’appelle faire connaissance
Rien
n’a été défini à l’avance,
Simplement
par choix imposés unilatéralement
Sans
prendre le temps de prendre l’avis des personnes concernées
Se
sert sans l’ombre d’une gène
Dans des affaires qui ne sont
pas les siennes sans demander à l’avance
Manque
de respect de l’intimité
Manque
de clarté et de transparence
Manque
de reconnaissance de l’autre comme un tout intègre
Qui
est et a sa propre réalité
Incompréhension
massive de qui je suis
Absence
totale d’ouverture vers la découverte de l’autre
Absence
quasi constante d’avis, conseils et autres commentaires
expérimentés
Ne
réalise pas être entrain de piétiner :
les
rêves d’autres, une ambition personnelle,
Une
expérience du soi entre soi et la nature en toute intimité
Le
développement par et pour soi qui ne date pas d’hier de cette
passion vécue
La
liberté d’agir et d’être respecté,
Le
droit à la propriété et au respect de celle-ci,
Le
droit d’être non pas le truc à tout le monde dont tous peuvent
user
Le
droit d’avoir à soi ce qui ne se partage peut-être pas
Impacte
négativement l’ensemble du cheptel,
La
fabrication des cadres,
La
multiplication des colonies,
La
sélection des lignées prometteuses
L’hypothèse
de récolte
L’utilisation
des ressources limitées par choix compulsifs.
Se
paie ses expériences à mon détriment et à mes frais avec grand
sourire
Et
surtout en l’absence complète d’accords clairs, tacites, et
entendus avec moi
Et en
ayant absolument pas participé en monnaie ni en efforts
J’ai
beau chercher dans mes souvenirs, je peine à trouver de la gratitude
Un
merci ou encore un s’il te plaît
Aucune
prise d’informations quant à mes choix techniques d’itinéraires
Aucune
prise en compte de mes valeurs et objectifs dans la pratique de cet
Art
Aucune
considération du monde intime que j’ai eu le plaisir de tâter au
contact de mes ruches
Aucun
respect de ma propre activité personnelle
Imposition
tentées de choix techniques pourris du point de vue éthique
Lent
dans beaucoup d’aspects qui font perdre beaucoup de temps utile
Aucun
instant pris pour profiter
Que
de la va-vite avec tous les oublis qui vont avec
Je
l’attends toujours cette belle page d’inventaire complet
Faite,
comme annoncée, avant la répartition des équipements dispatchés
À
l’arrache au fur et mesure
Sans
prise en compte de la logique de stock et rangement
Sans
prise en compte des stocks réels exploitables
Sans
répartition modérée et intelligente des ressources accumulées
En
vue du développement harmonieux d’un cheptel agréable à suivre
Et
non d’une disparité telle que la gestion devient trop aléatoire
et difficile
Décalage
profond et massif entre les développements de ruches par rapport à
ce qui avait été prévu
Préfère
son confort et ses siestes à une cohérence avec le climat et les
températures des abeilles
Dénigre
souvent l’importance prévalente d’une attention particulière
lorsque l’on ouvre une ruche
Approche
avec crainte comme d’un objet plutôt qu’un organisme vivant et
sensible
Grosse
impression donnée de voir une ruche comme un outil
Une
colonie comme une vache à lait
Et
une abeille comme un truc qui pique mais peut être utile
Peut-être
simplement un manque profond de sensibilité à la nature et ses
équilibres
Peut-être
un profond manque de savoir-vivre et de respect de toutes choses
Peut-être
une grossièreté fondamentale qui a du mal à s’exprimer joliment
Avec
classe, tact et dextérité
Peut-être
une erreur de jugement car bien trop blessé pour ne point l’exprimer
Peut-être
l’aberration, l’étonnement, l’émoi
La
douleur, la stupéfaction, la haine
La
redondance et l’évidence
L’ennui
devant de tels constats
La
désolation face à de tels existences
Actes,
intrigues et déroulements d’actions
Font
de moi celui qui écrit ce qui ne se dit pas
À
ceux qui sont incapables d’écouter l’autre et d’accepter son
message
Qui
le contredisent avant d’avoir fini d’écouter
Qui
te disent qu’ils entendent quand tu leurs dis que tu veux être
écouté
Sans
se rendre compte de l’aberration en direct qu’ils expriment si
souvent
Transformant
les dires et écrits à sa convenance
Pour
dire que sa vérité remplace celle présentée
Sans
pour autant avoir pris en compte ce qui a été énoncé
Fait
le malin quant à la communication et ses divers registres d’émission
et de compréhension
Mais
ne sait qu’émettre son point de vue monodirectionnel
Pour
que les autres l’intègrent et l’appliquent sans discussions
intermédiaires
D’échanges
ou adaptation des participations diverses en un tout liant les divers
protagonistes
Ou
invitant à s’accorder à plusieurs libres et égaux
Et
non pas comme ses subordonnés
À la
merci de ses projets en étant l’élongation de ce qu’il ne fait
pas lui-même et qu’il délègue…
Pour
la gloire de sa propre aventure ?
Le
bien-être collectif et individuel ?
L’épanouissement
de tout un chacun dans la réalisation et l’accomplissement de ses
rêves ?
Sans
avoir tout le temps quelqu’un qui dit ce qu’il faut faire à la
place
De ce
qui est entrain d’être fait d’une perfection que tu n’imagines
même pas
J’estimais
avoir droit à un minimum de reconnaissance
De
respect de la liberté de penser
D’intimité
dans mes activités personnelles et qui me tiennent à cœur
Que
j’adore développer dans mon monde interne et le voir se réaliser
dans le monde externe
Qui
me passionne à élaborer et peaufiner depuis des années
Que
je chéri comme activité qui m’apaise, me réconforte et me rends
serein lorsque je le vis bien
Qui
attire depuis mes débuts incessamment
Diverses
formes de vampires et phagocytes
Qui
font semblant de faire avec lorsqu’il n’y a rien à faire sinon
regarder
Qui
sont toujours absents aux moments délicats et où un peu d’ardeur
est de rigueur
Toujours
là pour avoir leurs parts du gâteau au final
Surtout
quand l’effort sur toute la saison avec constance et régularité
Est
fourni par l’apiculteur qui a fait la quête en entier :
Être
officiellement créé comme statut,
Se
former sur la théorie AVANT de débuter la pratique auprès de
quelqu’un qui prend le temps d’initier avant de laisser des vies
fragiles entre des mains gauches indélicates qui les vouent à une
mort presque certaine
Se
procurer des ruches AVANT de débuter
Commencer
par une ou deux colonies à gérer et prendre en charge
Leur
faire passer l’hivernage correctement
Augmenter
très progressivement la taille du cheptel à mesure que l’expérience
s’accumule
Et
que les réussites sont plus nombreuses que les échecs
Faire
en vrai les efforts soi-même pour y arriver
Aller
en stages et formations de façon assidue
Développer
soi-même son rucher
Avec
les pertes aussi dures qu’elles coûtent cher
Plutôt
que profiter des autres pour qu’ils paient nos erreurs
Accuser
et subir soi-même les coûts de l’expérience qui se forge
Évoluer
soi-même dans la discipline plutôt que ralentir l’autre en
croyant apprendre soi-même
D’une
façon fictive et profiteuse
Malhonnête
et envahissante
De ce
qui était un espace, une énergie,
Un
apaisement, une stabilisation
Un
émerveillement, des relations intimes entre elles et moi
Un
bonheur et une sérénité de travailler auprès d’elles en
vêtements légers
Pour
mieux sentir leurs caresses et vibrations
Le
calme, la méditation,
Le
contact étroit avec la nature
La
compréhension de la beauté de la vie
Le
partage avec les abeilles de ce que j’ai de plus cher
Et en
quoi je me retrouvais si bien
Jusqu’à
ce que dans mon petit monde développé par mes soins
En
ayant défendu et ayant dû défendre mes choix personnels
Initié,
formé, ayant déjà quelques expériences
Plutôt
que l’on me laisse faire ma propre expérience,
Tous
me disaient comment il fallait penser et agir
Ce à
quoi ma liberté de faire fut préservée par les locaux
Quand
soudain :
Je ne
trouve pas mon équipement à sa place
Car
il a simplement été utilisé sali et sué sans mon accord
Comme
si quelqu’un avait sauté dans ton slip préféré et l’a élargi
Que
mes équipements d’élevages servent de stocks en accès libre
À
quelqu’un que je ne connais pas et surtout
Qui
ne me connaît pas du tout puisqu’il n’en a jamais pris le temps
En
ajoutant que rien n’est discuté et tout est imposé avec son
sourire
Ses
bévues, ses préférences pour le plastique par rapport au carton
Son
aisance à jeter des kilos de pétrole à tout bout de champ
Dans
une campagne qui n’avait pas besoin d’une souillure ambulante
supplémentaire
Pour
le plaisir de nos oreilles et olfactions
Le
confort coquet de nos vieilles carcasses mal usées
Son
approche de la gestion du vivant,
Imaginant
sans problèmes la stimulation à outrance
D’animaux
sauvages qui se retrouveraient en quelques générations
Complètement
dépendantes de l’intervention de l’homme pour survivre
Plutôt
que de faire comme depuis des millions d’années
Naturellement
liées aux éléments et au climat
En
s’adaptant intelligemment par une gestion des ressources
disponibles
Réparties
également dans une colonie
Manque
d’anticipation concrète
N’empêchant
pas de diriger et ordonner son projet
Au
détriment du projet qui tournait avant son apparition
Qui
se voit modifié de fond en combles par son imprégnation et
imbrication
Son
imposition soudaine et non négociable
Le
constat effarant des libertés qui ont été prises
Dans
un tout ou aucun accès n’a été admis ni évoqué au préalable
Sans
quoi on m’aurait demandé, on m’en aurait parlé
La
liberté de l’autre commence là où s’arrête la mienne
Et la
mienne risque de s’arrêter dans la gueule qui commence à se
déformer
Je
veux bien sourire quand je me fais dépouiller ainsi
Observer
méticuleusement le travail de sape fourni
Se
souvenir des motivateurs qui ont poussé à aller trop grand trop
vite trop fort
À
investir à outrance contre le bon sens vu la pression sociale
Contrairement à ce qui est dit dans n’importe quel document
pédagogique d’apiculture
Contrairement
à l’évidence naturelle
Et
pourtant si logique comme amorce qui prépare l’année à venir
pour un nouveau venu
Qui
tout sourire vient phagocyter un cheptel développé de quelques
milliers de valeur
Au
moment magique où ses revenus manquent et ne sont plus assurés
À ce
moment tragique où je passe le relais à contre cœur
Quand
je pense à l’avenir des abeilles du cheptel que j’ai chéri
En ce
temps béni où je travaille depuis des années
À
avoir plusieurs cordes à mon arc
Pour
être autonome libre et indépendant
Aux
diverses activités complémentaires qui me permettent d’aller.
Je ne
pensais pas que mes projets plairaient autant
À
qui vient me succéder dans cet environnement restreint
Où
je sens bien ne pas être le bienvenu
Où
je vois bien qu’il n’y a pas la place pour deux
Où
je vois bien mes cadeaux changer de propriétaire indépendamment des
volontés de qui a offert
Où
je vois bien mes idéaux et ma réputation disparaître
Où
je vois bien que la continuité du projet est détruite si toutefois
elle a été prise une fois en compte
Où
je vois bien la délicatesse de la prise de la place forte
Où
je comprends mieux pourquoi tout le monde m’a fait courir pour eux
l’an passé
Ça
marchait encore en ces temps révolus
Maintenant
que tous savent que je voulais utiliser le rucher
Juste
pour en profiter et autres aberrations entendues
Que
tous savent que la fontaine est morte à l’usure
Face
à la connerie latente dans la gestion du remplissage des cuves
Que
j’ai investi des mois d’économies pour voir ce projet renaître
de ses cendres
Que
je m’y suis donné passionnément toute une saison très difficile
Nécessitant
beaucoup d’efforts et de présence
De
Patience et de persévérance
Que
le matériel a été acheté en prévision du nouveau directeur de
projet
Que
le matériaux vivant que j’ai payé a disparu car beaucoup se sont
donné
Un
plaisir à me détruire la fin de saison avec toutes les souffrances
Peines
et rages que cela porte
À
quelqu’un qui aime cette passion et le bien-être des abeilles
Poussé
Par
un père incompréhensif l’année dernière,
Je ne
pensais pas qu’un remake verrait le jour sous les mêmes ondes
Et
s’impliquant dans tous les recoins et coutures entre les abeilles
et moi
Au
creux même de la relation que j’avais cœur à tisser et
développer avec chaque colonie
Pile
entre moi et la réussite qui m’était destinée
Bifurquant
l’énergie de l’expérience et du plaisir vers soi
Plutôt
qu’en reconnaissant que cette activité,
Cette
place, cette passion est déjà vécu par quelqu’un
Qui
le vit à mon avis avec plus de plaisir personnel
Que
quand l’inconnu qui passe commence à toucher aux miennes sans
gènes
Qu’on
fourre les mains dans mes ruches, parties, portions infimes
d’intimité
Relative
car fictive en tant de détails tout au long de mon parcours
Rideau
en guise de porte de chambre
Souvenirs
trop multiples des autres venant discuter dans ma chambre comme le
bistrot du coin
Que
j’y travaille, lise ou autre en ce lieu qui serait mien ?
Partagé
avec qui donc se soucie de ce que j’aimerai vivre comme chez moi ?
Où
mon intimité n’est préservée que par mes actes et paroles
Respectée
d’une façon très relative
Où
ma pensée est rarement demandée
Et
encore plus rarement prise en compte
Où
je trouve comme réconfort à la maison après des violences
physiques à l’école
Une
destruction méticuleuse, psychologique
Virulente
et violente de ce qui restait du petit garçon
Dont
trop s’acharnent dessus à l’extérieur
Et
dont le foyer héberge cette noirceur qui bave et s’exprime
Qui
hurle qu’il faut communiquer sans pouvoir se l’écouter
Imbibée
de quantités que la décence me tait
Réconfort
d’une maison si tôt désertée
Lorsque
l’exemple suivi est de s’imbiber au rosé
À
l’école avant de rentrer
Pour
supporter une telle expressivité délirante débordante
Méchante
et haineuse ne laissant aucune chance à l’autre
Destructrice
pendant plus de 20 ans
De ce
qui s’approchait de près ou de loin
À du
bonheur
De la
joie ou de l’espoir
Vécu
par l’autre
Bonne
exemple pour le chapitre des manipulations
Mais
dépassée par l’élève qui l’a observé patiemment
Sans
broncher,
En
subissant des douleurs qui dépassent l’entendement
L’acharnement
des élèves ligués avec les profs
Dont
le relais de la tourmente était assurée à la maison dite
familiale ?
La
peur à l’origine d’un changement de serrures qui m’a poliment
Esquivé
de me fermer les portes de face
Bel
exemple de lâcheté d’à l’époque et de l’aberration citée
Tentatives
de contrôler le parcours d’études et le devenir professionnel ?
De
faire de moi Son fils ?
Plutôt
que de me laisser être MOI
Comme je le pense, souhaite et vis ?
Comme
j’aime, vibre et suis ?
Libre
de la volonté imposée plus ou moins lourdement d’autrui ?
Créateur
de ses envies et choix
Et
non applicateur-bon suiveur des vôtres que je n’ai pas à assumer
à votre place
Ni à
vivre dans l’extension de votre monde
Que
j’ai découvert et essayé de partager
Que
je redécouvre encore et encore au travers de ma vie
Dont
je pars et me distancie volontairement depuis tout petit
Qui
m’insupporte et me poussait pendant tant d’années à en vomir
Expulser
toute cette noirceur accumulée au travers de tant d’années de
souffrances
D’acharnements
systématiques sadiques, faciles sur l’enfant que j’étais
Soyez
surpris par l’adulte devenu
Qui
sait, maintenant, enfin
Exprimer
et évacuer le fond de sa pensée
Sans
un tocard pour l’interrompre ou l’arrêter
Face
à des yeux qui se font griffer par la dure réalité
Vécue
et relatée en toute simplicité
Ne
détaillant pas avec précision la multitudes de souvenirs similaires
De
cette jeunesse détruite jusqu’aux 13 ans atteints
De la
plus grosse partie majoritairement floue et inaccessible
Qui
protège l’esprit de se refaire détruire par un souvenir
Une
personne ou toutes autres projections de la conscience
Réapparitions
des démons du passé
Mutations
et révolutions des schémas qui se répètent
Formes
des esprits qui interfèrent
Histoires
passées dont la fin a été modifiée
Leçons
comprises et choix, actes dus à la volonté
Celle
qui mainte fois brisée et mise à néant
À
appris à se reconstituer
Se
téléporter et se régénérer
Loin
de ces humains dégénérés
Qui
n’ont qu’une fade idée de ce qu’est l’Amour universel
Qui
rigolent beaucoup et ne sont pas vraiment heureux
Qui
s’oublient dans les limbes éthyliques goguenards
Surfant
de lapsus révélateurs en aberrations pas vraiment perçues
Flous
et gauches à la critique facile de l’autre qui est si différent
Et
pourtant âme-miroir du soi-même
Lorsque
l’on a la vaillance de l’autocritique
Plutôt
que l’attaque maladroite peu subtile
Qui
tend à faire plier l’autre sous sa volonté
Imposer
sa réalité plutôt que s’ouvrir l’esprit
À
quelque chose de plus grand,
Plus
vaste,
Plus
sacré.
Être
un poil plus humble mène à la simplicité
Ce
qui permet de comprendre les choses dans l’ordre
Une
chose à la fois
En
respectant la nature même des essences
Plutôt
que tout faire en même temps d’une façon si brouillon
Sans
prendre le temps de faire chaque chose pleinement
En
conscience
Intégralement
et appliqué
Ce
qui permet, entre autres,
De
placer et entretenir des ruches complètes
De
les visiter dans un ordre naturel et logique
Instinctif
pour les proches de la planète
Incompréhensible
aux autres
Et
qui clos la visite en restituant chaque éléments
À sa
place et harmonisé au tout qu’est la ruche.
Qu’est-ce
donc une relation de confiance apprise et basée
Sur
les non-dits, la souffrance de l’autre
Et la
destruction pure et simple de l’humain en lui ?
La
confiance apprise assure ce qui est apporté :
Attachement,
dépendance, emprise, malheur et désolation
Douleur
et incapacité à comprendre les relations humaines courantes
Puisque
la norme apprise est cette intense absence d’amour comprise par
erreur
Comme
étant le ressenti suivi par le cœur… encore une construction
sociétale
Du
‘de qui’ on est sensé découvrir cette sensation chaleureuse
Cette
connexion et ce lien si particulier
Que
beaucoup découvrent par leurs parents
D’après
ce que l’on m’a dit
Pour
contraster la réalité que j’ai traversé
Avec
celle des autres,
Eux
qui sont si différents,
Qui
aiment sans doutes,
Qui
ne s’attendent pas encore une nouvelle fois
À
l’arrachement de la trahison si récurrente
À
l’émission si virulente de cette haine et méchanceté gratuite
Pas
physique, certes, mais à qui le dit-on ?
Et
ainsi on passe toute sa scolarité
En
tant que paria,
Étrange,
incompris surtout
Bouc
émissaire de la communauté
Trop
faible pour retenir les flots de haine vengeresse
Que
tous ces bouseux déversent sans se soucier de l’équilibrage
inévitable
De la
souffrance et de la casse imposée
À
quelqu’un de sensible et vivant comme eux
Qui
cherche à comprendre, lui
Plutôt
que rendre justice
À la
façon d’une assemblée de gamins de 9 ans
Ligués,
soutenus, stimulés, encouragés et cautionné
Par
cette saleté d’instit minable
Qui
s’est fait un malin plaisir
À me
torturer deux années
Toujours
le même supplice
Toujours
le même lynchage
Toujours
la même injustice
Toujours
les mêmes attaques,
Toujours
les mêmes inventions,
Toujours
la large majorité me ciblant
Toujours
dans le but de me faire avouer et admettre
Réalités,
fictions,
La
foule à raison
Et
t’apprends à la fermer
Très
fort,
Trop
fort,
Jusqu’au
jour où
La
main, le poing, le poison, les câbles de frein
Surgissent
à ton esprit
Et
que pour eux ?
Même
pas en rêves tu te salirais mes mains
Que
la nature les a déjà fait dégueu
Que
leurs sournoises conneries
Se
retournent contre eux
Les
pourrissant de l’intérieur
Laissant
émaner d’eux cette si particulière puanteur
D’âme
et d’esprit,
D’actes
et de paroles
De
choix et d’échecs
D’aberrations
fantasques
Repérable
avec l’expérience accumulée
À
des lieues à la ronde
Par
la fausseté émanée
Les
faux-semblants
Et
autres échecs critiques
Les
accords pervertissant
Et
autres tentatives de déformation
De
l’autre et son intégrité
De
ses valeurs, idéaux et prospérité
De
ses rêves et de sa liberté
De sa
joie et son bonheur
De sa
force de se voir réalisé
De
l’accomplissement d’une destinée.
Du
renvoi pur et simple à l’émetteur
De
cette énergie sombre rampante
Celle
qui tend à faire disparaître
Le
principe même de l’anéantissement
Et de
la disparition.
Constats
effarants partagés et étayés
Tristes
certes et désolants
Mais
d’une intensité telle que les flots refoulés
Déchaînent
des tsunamis
Font
frémir les montagnes
Et
regretter le bonheur d’être en paix
Lorsque
l’on est affranchi de toutes ces douleurs
Celles
qui sourdent et battent au rythme du cœur
Celles
qui saignent encore et se ravivent au moindre frémissement
Celles-ci
marquées si profondément dans les mémoires
Inaltérables
par leurs vivacité
Saillantes
lorsque je me concentre dessus
Violentes
quand je les cerne et zoom à peine
Récurrentes
par la forme de la main
Qui se tend lorsque tu crois en avoir
besoin
Qui
te hisse aussi haut qu’elle te fige dans sa poigne
À
intégrer la place préparée dont te voilà informé
Coupant
ainsi court à toutes formes de libertés
Te
prolongeant le plongeon dans la servitude
Et le
don de soi à la volonté d’autres
La
perte et l’oubli de ce qui était tant chéri
Comme
rêves et aspirations
Par
toi, depuis toujours
Surtout
petit
Jusqu’au
jour,
Malheureusement,
Où
tu t’es fait éclater
Piétiner,
bafouer
Abuser
et violer
D’où
tu as presque perdu toute notion de sagesse et de respect
D’intimité
et d’intégrité
Physique
comme psychique
Malgré
tout il reste les briques élémentaires
Desquelles
tout peut être reconstruit
Ailleurs,
À
l’abri des attaques malveillantes
Loin
des poisons fétides d’idées persistantes
Des
esprits gloutons qui bouffent les autres aspirations
Qui
disent par eux-mêmes et pourtant ne font
Ce
que les autres vivent par omission
De
leurs propres rêves les plus chers
Non
frelatés par les autres rêveurs avoisinant
Non
déformés par les obtus que rien ne change
Non
modifiés autrement que par SOI
À la
place des suggestions et propositions
Impliquant
l’autre dans son projet
Plutôt
que faire sa part
Parallèlement
à d’autres trajectoires indépendantes
Libres
et évoluant de leurs propres manières
Expressions
de la perfection inaltérable
Qui
ne demande qu’à être trouvée et comprise
Par
ceux qui y verraient autre chose.
Sans
oublier que les défauts que l’on remarque chez l’autre
Ne
sont autres que ceux que l’on se fait remarquer à soi
Que
les négations et les dénis exprimés
Ne
sont que des fermetures du soi vis à vis de soi-même
Lorsqu’il
s’écoute le dire par d’autres voix interposées
Et
qu’il refuse par le jeu de l’égo
Être
concerné par les vérités un peu plus sensibles
Dont
il se sent la cible
Force
de l’égo démesuré
Qui
se convainc de son meilleur placebo
Détenir
tout seul l’unique vérité complète
Et de
sa grâce la distribue généreusement
Comme
la seule réalité concrète acceptable
Les
autres versants étant souvent trop délicats et fragilisés
Pour
qui se croit aussi solide et fort qu’une falaise
Encaissant
les coups physiques comme un buffle
Et
tournant de l’œil à l’évocation d’une émotion,
D’un
sentiment ou d’un ressenti
Vécu
sensible inexistant et pourtant bien réel
Par
lequel, depuis le berceau,
J’ai
été harassé, déçu, abusé
Drainé,
exténué, harcelé,
Par
lequel le sentiment de violation du droit au bien-être et au bonheur
A été
découvert si jeune,
Entretenu
méticuleusement près de 20 ans
Par
une seule et même personne avec précision,
Virulence
et aberrations criant la nature même de la chose
Montrant
l’exemple et ouvrant la voie
À
une multitude de versions différentes qui ont ressurgi dans ma vie
Testant
sans relâche
Ma
capacité à endurer,
Mettre
patiemment de côté pour le bon moment
Re-hausser
son propre niveau pour réintégrer un niveau de bonheur atteint
malgré tout
Continuer
à marcher, avancer sans relâche
Sur
cette voie qu’est l’Amour
Opaque
et inaccessible pour la plupart
Libérant
la place aux vrais qui en sont de la partie
Bloquant
les accès aux traîtres et aux insuffisamment plongés dans cette
Quête
Par
cette même voix qui détruit les pires et les écarte du but à
atteindre
Celle
qui pose cette distance de sécurité imposée
Entre
les véhéments et ce qui va les pacifier
Entre
les rageux et les espaces-paradis
Entre
moi et ceux qui se placent en ennemis
Damoclès
qui les surplombe et frémit
Prête
à s’abattre inexorablement
Couperet
irrévocable qui désunit
Qui
délie les lies des liens tissés par les taiseux qui ne disent
Qui
libère de toutes formes et développements d’emprises
Nature
qui rend implacablement justice
Venge
les opprimés
Réduit
les obstinés
Rend
la pareille à ceux qui l’ont causé
Pour
les étudier s’en sortir par eux-même
Plutôt
que d’y engouffrer les autres
Et
suivre le chemin de sortie emprunté
Par
le gros du troupeau qui a trouvé.
Faire
faire l’erreur que je commets aux autres afin de la comprendre
Ne
mérite qu’un instant d’imagination
Pour trouver comment
faire autre chose qu’une erreur
Essayer
pour s’en rendre compte enrichi
Prendre
ses propres risques assumés plutôt que de faire subir autour de soi
Pour
compter les pots cassés et être fier de paraître plus résistant
que ceux qui s’essaient
Fort
de son unique réalité,
L’un
a raison mais n’a jamais comparé
La
comparaison aux autres en fait un atout
Une
richesse
Un
point de départ vers une évolution multiple
Qui
intègre les autres avec leurs réalités respectées
Et
préservées
Quoi
qu’il arrive
Quoi
qu’il advienne
Sans
quoi tris et filtrages
Évacuent
les déchets ne faisant pas l’effort
D’Être
Humains.