20200430

Pourquoi ? Et bien voilà ::


J’œuvre par Amour
Par amour d’abord
Et ensuite,
Tout court.
Par amour
De Toi
Par amour
Pour Toi.

À toi
L’Amour
Qui
Depuis un jour
Qui
Me semble remonter aussi loin qu’un toujours
Une présence éternelle dont je me souviens en tant que troubadour
Un ressenti profond bien réel et une aura fantastique
Une force et une énergie extraordinaire
Que j’admire et contemple
Avec souvent des yeux émerveillés
Qui le brilleraient si ils étaient emplis de lucioles,
De vers luisants,
De verts fluo et phosphorescents
De feux follets oscillants
Là-bas au loin en arrière-plan.
J’ai toujours cru,
Je crois toujours,
Et je croirais toujours
En ta capacité à te redresser
Lorsqu’une bourrasque te déséquilibre,
À continuer à avancer sur ce chemin,
Cette Quête.
Ce parcours de reconstruction
Qui se fait aussi bien
Que précisément
Évolue.
Ce temps qui passe,
Cette illusion qui les terrasse
Fais-en fi
Et prends le tien
Celui que tu te dédies,
Ce temps que tu veux
Cette évolution
Qui est
Tienne.
Cette évolution
Que je vois progresser
Vers une amélioration
Est prometteuse et il ne faut pas lâcher.
Tu as une force et un courage énorme
D’avoir déjà fait beaucoup sur ce chemin
Souviens-toi que pour Toi
Aussi,
Être heureuse
Est un choix
Qui mène
Depuis
Et va vers
Une vie,
Une légereté,
Une sérénité
Une paix du cœur
De l’Âme
& L’Esprit,
Du corps,
De la Vie.

20200423

J'aime


J’aime ces silences,
Ces temps à t’écouter
Même si, quand on y pense,
Tu n’es pas tout à côté.
J’aime ces ondulations lentes
Qui me font penser à la brise dans les plantes
Ce que je ne peux être sans aides
Puisque mes membres sont trop raides.
J’aime ces sourires étirés
Qui, tes oreilles, essayent de croquer,
Sur ton visage qui se retrouve ainsi
Éclairé même dans la nuit.
J’aime tes émissions
Parlantes et avec passion
Exprimées
En paix.

Poétesse


Poétesse de son propre culte, elle diffuse César de son temple.
Lune aux multiples planètes, elle irradie radieusement à l’horizon,
Protège ses astres d’astéroïdes en perdition,
Anime le haut de ses ondes amples.
Esprit de l’eau très similaire
Aux émanations de naguère
Je vois en toi ce que je vis
Je bois en toi ce que je dis
Je vis de sidérales et dors
Mais les veilles rendent plus fort
Apportent clarté dans la lucidité
Lient des âmes et t’y es


l'eau 2


C’est une ode que je voudrais écrire
Chanter, proser, rimer son sourire
Partageant une nouvelle fois
Ces expériences que voilà
Étant encore au son de sa voix
Sous le charme malgré moi
Je vis les déclics et les claques
Au fil des flux et reflux
Comme les vagues au bord d’un lac
Alors que je croyais que je n’en peux plus
Me voilà relancé d’un bon pied
Allant plein de bonheurs et retrouvant mon entrain
Parcourant des collines en attendant de vous retrouver
Curieux de ce que deviendront nos espérés lendemains

20200422

Ô Toi

Ô Toi
Hautes Oies

Que je t’aime,
Toi l’abricot.
Ta douce couleur rougeoyante,
Ta texture si attrayante,
Ta forme subtile
Évoquant l’Idylle,
Ton hymne gustatif
Aux fins goûts délicats
Me laissent pensif
Quand je mords en toi.
Dans ton cœur multiple,
Lieu de ton amandon,
Trésor ramené de tes périples
Une branche, une feuille, un tronc.
Tu protèges ton amertume
En une boîte de Pandore
Contrastant bien lorsque je hume
Tes douces senteurs que j’adore.



Que je t’aime,
Toi le citron.
Petit Soleil des quatre saisons
Sous toutes tes formes tu es bon.
Givré, tu es surtout l’été,
Alors qu’en frais, tu es pressé.
Si ton goût pourrait être le son
D’une trompette ou d’un clairon,
Je serais un cuistot zélé
Rappant, zestant toute l’année.
Ton jus, lorsque bu, m’étire
Les lèvres jusqu’aux oreilles
En un immense sourire
(Visage qui s’émerveille)
Qui est mon geste de plaisir.
Un fort spasme de vie
Me traversant ainsi
Vitaminé à souhaits
C’est bien ce qu’il me plaît.



Que je t’aime,
Toi la montagne.

Mieux que d’aller vers la mer,
Ce miroir d’où l’on revient,
On peut te gravir, toi la Terre,
Puis mieux voir ce que l’on a parcouru comme chemin,
Aussi celui qui reste à faire.

Tes paysages grandioses
Sont parcourus par ceux qui l’osent
Et tes surprises sont multiples
Pour ceux qui en font le périple.

L’odeur de tes prairies balayées
Par ces vents forts de tes senteurs chargées
Souffle mes pensées au gré des vallées
Que pour aller de l’avant
J’aimerais bien dévaler.
Le regard au loin porté
Étire bien mes pensées
Au fil des années, à travers temps.

Aussi loin et je m’en souviens
Tu es repère et brillant phare.
Refuge et soutien,
Lieu de nos soirées arts
Les nuits à tes côtés
Comblent, c’est merveilleux
Les oreilles tendues
Et les sens à l’affût
C’est comme un polar
Sous le ciel étoilé
Dont on oublierai
Sa couleur d’avant : bleue.

Dans le bruit de tes nuits
Est permis d’être ouï
Au bout de la douceur,
En été, de tes soirs
Et ce, malgré l’heure.
Ensemble et un feu
Crépitant le doux son de l’aube naissante
Estompant en hâte les étoiles du ciel
Félicitant enfin les âmes patientes
D’un spectacle en valant mille chandelles.

Nils