20200919

Encouragements

 Un début à retardements,

Plus de quinze visites en une journée

Majoritairement d'origine directe d'un lien partagé activement

Pour partager l'info qui ne ment,

Avec plus de 10 accès par des interfaces d'Apple

Ceci n'étant que le début de l'appel

Celui qui rappelle ce dont on se souvient

Continuez à foncer ainsi,

Votre parcours étant prédestiné à vous y voir

Convaincus de votre liberté

Vous ne faites pourtant que ce qui était prévu

Tellement Nous vous connaissons

Sur le bout des doigts

Comme si cette fois

C'était vous les gants

Et nous le poing qu'on y fourre profondément

Et dont nous gérons le moindre des mouvements.

20200914

Lettre ouverte à l'attention de l'Harmonie et de ses membres

 

Lettre à l’attention de l’harmonie et de ses membres


Chers amis, Je suis parti le coeur lourd et l'âme en peine. Cela n'a pas été un plaisir de devoir mettre une distance de sécurité et de secours mais c'était plus que nécessaire. En effet, être loin d'une horrible génitrice et sa souillure de CONpagnon était urgent pour ne pas me faire détruire intégralement et éviter de plonger dans une dépression suicidaire. Il est désormais tout à fait public que son frank-maçon apparu l'an dernier dans son jeu d'échecs est mauvais et destructeur par ses paroles viles, ses actes malsains ainsi que ses comportements blessants, dégradants et volontairement néfaste. Il est aussi désormais présenté au su de tous ce que cette affreuse paire d'êtres malsains a tout mis en œuvre depuis cet hiver pour détruire la relation que je vis avec Natascha que vous avez rencontré. Sans les accuser pour le moment d’abus de confiance et d’abus de faiblesse devant les autorités compétentes, je ne fais que rendre public ce qu’ils ont essayé de cacher dans leur propre intérêt.

Je signale donc en lettre ouverte qu’ils ont d’abord cherché à nous convaincre de ne pas nous rendre à l’hôpital psychiatrique prétextant l’afflux massif dû au soi-disant covid, qu’ils ont hébergé dans la chambre où j’ai grandi Natascha tout en m’empêchant de diverses façons des plus tordues de la voir et de lui parler. L’arsenal de subterfuges, que je suis prêt à communiquer, qu’ils ont mis en place dépasse l’entendement de loin si l’on part sur le principe qu’une mère aime son fils et veut son bonheur et non comme c’est visiblement le cas pour la détresse qu’il traverse quand elle s’active à l’y plonger et dont elle se nourrit depuis très longtemps. Ceux qui la connaissent bien savent et se souviennent qu’il y a quelques années elle menaçait de porter plainte contre X pour harcèlement anonyme en suggérant que j’en étais à l’origine, lorsque l’un de ses collègues avait cru bon de mettre la définition wikipédia de ‘Schadenfreude’ dont elle est probablement et ostensiblement atteinte depuis très longtemps dans la boîte aux lettres. Si elle en était arrivé à la conclusion que je cherchais peut-être à lui faire un retour de manivelle, elle en a probablement les raisons et les arguments qui justifieraient de tels actes vils d’un niveau de bassesse lui étant habituel et dont je ne fais usage.

Je ne dis pas qu’elle est la responsable du suicide que j’ai failli commettre à l’âge de 13 ans, elle était cependant en majeure partie à l’origine de la souffrance extrême qui m’y a mené et dont j’ai échappé de justesse. À l’âge de 8 ans j’ai voulu partir du domicile imposé et était entrain de préparer mon sac lorsque mon père est intervenu, à sa demande sur ce que j’étais entrain de faire, je lui ai répondu (et je m’en souviens très bien) que je ne voyais pas pourquoi je devais vivre sous le même toit que cette personne qui me voulait tant de mal et me harcelait autant. Aussi loin que je me souvienne, je crois que les sévices physiques ont cessé lorsque je suis arrivé en âge de prendre un couteau et de m’en servir pour me défendre suite à quoi les tortures ne furent « plus que » psychologiques.

Je ne suis désormais plus seul face à une telle ignominie et je ne garde plus en moi ce qui me rongeait de l’intérieur. L’exprimer, l’expulser, est fondamental pour ne pas me mettre à reproduire de tels comportements. L’écrire et le communiquer est, je l’espère, un moyen de permettre à d’autres de se prémunir et se protéger contre de tels ‘vampires énergétiques’ qui se plaisent du mal-être des autres, qui se plaisent à contrôler et diriger d’autres vies au détriment de la liberté de tout un chacun de vivre leurs propres vies. Pour finir cette lettre ouverte et publique, je ne vous demanderai pas d’essayer de justifier leurs actes (ce qui reviendrait à remonter dans l’horreur pour trouver le début des racines du mal qui les y ont mené), j’appelle juste à la réflexion sur ce résumé : une mère et son nouveau compagnon font tout pour détruire l’union et rendre impossible l’expression de l’amour que vit le second enfant qu’elle a mit au monde (hé non, je ne peux pas écrire ‘son’ fils, je ne lui appartient pas, définitivement). Est-ce une devinette où rien n’est caché ? Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour détruire l’amour.

En tant qu’artiste musicien, je suis un fervent défenseur de la liberté d’interprétation, fervent défenseur de la liberté, fervent défenseur de la liberté d’expression, fervent diffuseur de ces supports au bonheur et à l’amour des arts, fervent défenseur de l’amour tout court.

Nos anciens se souviennent encore de l’époque où rentrer dans la résistance au péril de sa vie était un acte de bravoure pour la liberté des générations futures, pour empêcher des horreurs de progresser en toute impunité dans le monde. Aujourd’hui et ce n’est pas la première fois que je le vis, je pose un ultimatum simple : choisir son camp entre celui du déni qui cautionne la destruction méticuleuse de la liberté et de l’amour et celui pour lequel je prends le stylo comme arme d’écrivain. En connaissance de causes, je ne conçois pas d’Êtres Humains qui fermeraient les yeux sur de telles barbaries affectant un frère de la même espèce, qui signeraient pour que continuent les sévices et tortures sur leurs proches que l’on aime et défend. Et par respect de l’Autre, par respect de la liberté, par respect tout court, je ne chercherai aucunement à savoir qui se place d’un côté ou de l’autre. Mon choix est clair et présenté en toute transparence.

Si je vous ai croisés, c’est par amour de la musique que nous avons partagés de bon coeur et dont je garderai beaucoup de très bons souvenirs. Pour cela je vous remercie du fond du coeur et vous encourage à rester forts, soudés et brillants comme je vous connais afin que persiste l’expression de l’art, de l’amour de l’art que vous développez avec tant de soin et encore une fois : que j’ai eu immense plaisir à vivre avec vous. Merci d’avoir lu jusqu’ici et au-delà du chaos (r)évoqué. Merci de m’avoir soutenu parfois sans le savoir, merci de m’avoir accepté chaleureusement comme une famille que je n’avais pas eu, merci à vous tout simplement. Grâce aux technologies je ne suis pas si loin pour celles et ceux qui voudraient communiquer directement avec moi, mais il ne faudra pas m’en vouloir si, comme en écrivant ces lignes, ma gorge se serre et mes larmes coulent.

Peut-être à bientôt,

Votre ami musicien

Nils

20200909

T'es hôtelier ? ALORS TA GUEULE

 

Disponible aussi en suivant ce lien

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20200517


Première fois de toute ma vie

Que je ressens aussi fort l’ennui

Lorsqu’aux abeilles je suis.

Assez surpris de cette sensation nouvelle

Que je découvre ainsi

Je ne trouve effectivement aucun plaisir

À partager de cette façon ces lieux, places, arts et cultures

Vu le manque de respect profond et latent

Exprimé à tous les étages plus ou moins vaillamment

Envers les animaux et leurs habitats,

Le propriétaire des lieux et ses prés à fourrages piétinés à outrance

En tous les cas plus que de raison

Les chemins malmenés par des régimes moteurs absolument inadaptés aux montées

Les priorités à droite comme les bips signalant un manquement grave aux consignes de sécurité

Est un laxisme avéré reflété sous plein de facettes

Les oublis récurrents, les allers-retours polluants inutiles dus au manque de préparation

Les priorités données dans un ordre qui peut paraître à beaucoup aberrant si on regarde en face

L’importance ignorée des détails cruciaux et l’attention portée aux mauvais endroits

La focale braquée sur la peur et les réactions que cela suscite
Les choix découlant de la peur et non de l’amour

Un choix de vie, un parcours

Pas les mêmes pèlerins, pas les mêmes chemins ni escales

Ni rêves ni ambitions

Divers niveaux et capacités

Brouillards ou lucidité

Simple fluidité transparente pour nous

Travers biscornus et entourloupes à tous les virages pour les autres

Acceptation de l’autre dans son intégrité et entièreté d’un côté

Énergies de contrôle de l’autre vécues sur l’autre chemin

Équilibres individuels entretenus et préservés sur le mien

Équilibrages de l’autre par son propre déséquilibre

Que je pense plus équilibré que le sien
Pour ceux qui n’ont pas encore compris le chemin de la vie que voici

Une longue route se déroule vers l’infini

De l’acceptation de l’autre comme un tout avec ses similitudes et différences

De l’acceptation de soi, peut-être pour commencer, avec ses points forts et ses faiblesses

Ses bassesses et erreurs passées

Ses tares et défauts

Ses intimes fragilités

Et les douleurs inhérentes au ressenti émotionnel

La peur de se sentir vivre en direct et pas par personnes interposées

La frousse d’assumer une suite d’actes posés par soi concrètement

Réalisation dans la matière de ce qui aurait été pensé précédemment

Présentation aux yeux de tous d’une réalisation de l’âme dans la matière

Aboutissement de l’essence même de l’âme

Qui parfois, je l’avoue, fait de la peine à voir vu le résultat

Et est pourtant si grandiose ne serait-ce que par la volonté exprimée

Et non pas l’intention dont j’ai appris à discerner les détails initiaux

Et surtout à m’en protéger, par habitude, probablement depuis peu avant ma naissance

La volonté reste ce qui aura déplacé de la matière en vue du devenir

Et l’intention, la fabrication humaine qui projette un résultat espéré/interprété

Impliquant l’adaptation de l’autre à cette énergie exprimée par soi

Le voulant touché par l’intention

Qui bien sûr peut être multiple et bien cachée

Par les tordus qui déforment et complexifient

La simplicité de la nature

Par leurs méandres marécageux

Dans lesquels je les vois se perdre

Ne sachant plus à quel endroit

Le début de la fin et la boucle s’est bouclée

En quoi et comment sur eux le piège s’est refermé

Tel un équilibrage naturel de forces similaires qui se trouvent

Qui illustrent et se font comprendre les pièges mutuellement

Se les lançant l’un l’autre souvent sans le faire exprès ni s’en rendre compte

Des comportements issus de normalités très relatives et somme toute minoritaires

Qui d’autres points de vus sont des aberrations dont l’humanité est affectée temporairement

Qui se purifient par mutations mélioratives et évolutions ou disparitions simples et massives

L’expérience le démontre bien souvent avec le temps

La vérité persiste plus profondément que les bricolages artificiels des fausses croyances

N’ayant pas contact avec la réalité

Certains lieux ont ce taux vibratoire qui met en lumière

Qui dérange et écarte les ombres

Les voiles déformant et autres mensonges

Les faux et leurs obscurités flagrantes

Les tortueux et autres Mangemorts

Qui réconforte ceux qui voient clair

Qui guide ceux qui vont vers

Qui protège, accompagne et laisse faire

Cette expérience unique et personnelle

En toute liberté vécue par chacun

Indépendamment des autres

Qu’ils pensent voir…

Ou pas.







Ça y est

Le point de non-retour est franchi

L’accomplissement de l’acte est signé

L’aboutissement du travail est perceptible

Transparent plus qu’évident

Cela saute aux yeux et est flagrant.

Selon le point de vue à tous les coups

Mais ils sont tous justes

Se valent

Et ne se discutent pas.

Point de discussions préalables

Point de questions à ceux qui savent

Point d’ouverture à la nouveauté

Point d’initiatives intégrant les autres vivants

Point de respect

Point d’humilité

Une seule question posée de l’après-midi : il l’a posée connaissant la réponse

Allers-retours en voiture frisant le ridicule par oublis

Déplacement de 20m en ayant exprès redémarré au lieu de marcher avec une ruchette légère

Écrasement répétitif volontaire des pâtures plutôt que de respecter le lieu et fournir un léger effort

Fait à la va-vite sans préparation et sans prendre le temps de bien faire

Annonce souvent à coups de paroles ce qui manque dans le concret, la matière

Aucune prise d’informations quant à la gestion des ruches et du cheptel

Impose ses choix sans regarder les conséquences

Me dis ce que je dois faire ou ‘ce qui doit être fait’ systématiquement

Se sert allègrement dans ce qu’ « on » a…

Sué ferme pour y arriver,

Déboursé ~9000€ en deux saisons pour continuer

S’est relevé d’une année climatiquement catastrophique

A essuyé des rouées de bâtons dans les roues au moment de poser le traitement hivernal

Bafoue le travail effectué en commettant des erreurs grossières de débutant…

Par absence de théorie préalable ?

Par précipitation ?

Par jalousie ou appât du gain ?

Par peur de ne pas gagner sa vie ?

En tous les cas, au détriment de certains très particulièrement

J’ai tellement honte de ce que l’on m’a fait subir en apiculture l’an dernier

Que je n’ose pas contacter mon formateur pour me procurer ses reines d’élite

Avec lesquelles j’escomptais regarnir mon cheptel

Grâce aux nombreux cadres qui ont été si difficilement produits

Dont certains avec des kilos de miel contenus

Issus des nombreuses pertes hivernales dues à la défaillance de traitement

Les essaimages artificiels prévus au mois d’avril

Auraient suffi à combler toutes les ruches disponibles

En reines de qualité

Prévues pour être en pleine production l’année suivante

Ayant cette année construit laborieusement

Les hausses où tout reste à faire.

Laisse des animaux enfermés en toute quiétude

Oubliant à ce point qu’il s’agit de matériaux vivant nécessitant des soins et attentions

Une certaine réduction des temps d’inconfort des abeilles

Une certaine priorité quant à la libération des abeilles inexistante

Ordres illogiques de déroulement du programme imposé

Roule en n’ayant cure de préserver les chemins déjà très abîmés en usant à tort sa boite de vitesse

Alors qu’il lui a déjà été dit ce qui se pratique en montagne contrairement à ses origines

A trop peur de trop de choses

Regarde stoïquement des actions de rangement au lieu de faire sa part

Laisse faire à l’autre en prenant simplement du recul,

Rien dit, rien fait, mains dans les poches

Très attentif à des détails souvent obsolètes

Souvent grossier et dédaigneux des avettes

Manque de modestie et d’ouverture à l’autre

Va trop loin sans regarder en arrière

Contredit des vérités simples…

Parfois pour reformuler le même sens

Grille largement des étapes dans ce qui s’appelle faire connaissance

Rien n’a été défini à l’avance,

Simplement par choix imposés unilatéralement

Sans prendre le temps de prendre l’avis des personnes concernées

Se sert sans l’ombre d’une gène
Dans des affaires qui ne sont pas les siennes sans demander à l’avance

Manque de respect de l’intimité

Manque de clarté et de transparence

Manque de reconnaissance de l’autre comme un tout intègre

Qui est et a sa propre réalité

Incompréhension massive de qui je suis

Absence totale d’ouverture vers la découverte de l’autre

Absence quasi constante d’avis, conseils et autres commentaires expérimentés

Ne réalise pas être entrain de piétiner :

les rêves d’autres, une ambition personnelle,

Une expérience du soi entre soi et la nature en toute intimité

Le développement par et pour soi qui ne date pas d’hier de cette passion vécue

La liberté d’agir et d’être respecté,

Le droit à la propriété et au respect de celle-ci,

Le droit d’être non pas le truc à tout le monde dont tous peuvent user

Le droit d’avoir à soi ce qui ne se partage peut-être pas

Impacte négativement l’ensemble du cheptel,

La fabrication des cadres,

La multiplication des colonies,

La sélection des lignées prometteuses

L’hypothèse de récolte

L’utilisation des ressources limitées par choix compulsifs.

Se paie ses expériences à mon détriment et à mes frais avec grand sourire

Et surtout en l’absence complète d’accords clairs, tacites, et entendus avec moi

Et en ayant absolument pas participé en monnaie ni en efforts

J’ai beau chercher dans mes souvenirs, je peine à trouver de la gratitude

Un merci ou encore un s’il te plaît

Aucune prise d’informations quant à mes choix techniques d’itinéraires

Aucune prise en compte de mes valeurs et objectifs dans la pratique de cet Art

Aucune considération du monde intime que j’ai eu le plaisir de tâter au contact de mes ruches

Aucun respect de ma propre activité personnelle

Imposition tentées de choix techniques pourris du point de vue éthique

Lent dans beaucoup d’aspects qui font perdre beaucoup de temps utile

Aucun instant pris pour profiter

Que de la va-vite avec tous les oublis qui vont avec

Je l’attends toujours cette belle page d’inventaire complet

Faite, comme annoncée, avant la répartition des équipements dispatchés

À l’arrache au fur et mesure

Sans prise en compte de la logique de stock et rangement

Sans prise en compte des stocks réels exploitables

Sans répartition modérée et intelligente des ressources accumulées

En vue du développement harmonieux d’un cheptel agréable à suivre

Et non d’une disparité telle que la gestion devient trop aléatoire et difficile

Décalage profond et massif entre les développements de ruches par rapport à ce qui avait été prévu

Préfère son confort et ses siestes à une cohérence avec le climat et les températures des abeilles

Dénigre souvent l’importance prévalente d’une attention particulière lorsque l’on ouvre une ruche

Approche avec crainte comme d’un objet plutôt qu’un organisme vivant et sensible

Grosse impression donnée de voir une ruche comme un outil

Une colonie comme une vache à lait

Et une abeille comme un truc qui pique mais peut être utile

Peut-être simplement un manque profond de sensibilité à la nature et ses équilibres

Peut-être un profond manque de savoir-vivre et de respect de toutes choses

Peut-être une grossièreté fondamentale qui a du mal à s’exprimer joliment

Avec classe, tact et dextérité

Peut-être une erreur de jugement car bien trop blessé pour ne point l’exprimer

Peut-être l’aberration, l’étonnement, l’émoi

La douleur, la stupéfaction, la haine

La redondance et l’évidence

L’ennui devant de tels constats

La désolation face à de tels existences

Actes, intrigues et déroulements d’actions

Font de moi celui qui écrit ce qui ne se dit pas

À ceux qui sont incapables d’écouter l’autre et d’accepter son message

Qui le contredisent avant d’avoir fini d’écouter

Qui te disent qu’ils entendent quand tu leurs dis que tu veux être écouté

Sans se rendre compte de l’aberration en direct qu’ils expriment si souvent

Transformant les dires et écrits à sa convenance

Pour dire que sa vérité remplace celle présentée

Sans pour autant avoir pris en compte ce qui a été énoncé

Fait le malin quant à la communication et ses divers registres d’émission et de compréhension

Mais ne sait qu’émettre son point de vue monodirectionnel

Pour que les autres l’intègrent et l’appliquent sans discussions intermédiaires

D’échanges ou adaptation des participations diverses en un tout liant les divers protagonistes

Ou invitant à s’accorder à plusieurs libres et égaux

Et non pas comme ses subordonnés

À la merci de ses projets en étant l’élongation de ce qu’il ne fait pas lui-même et qu’il délègue…

Pour la gloire de sa propre aventure ?

Le bien-être collectif et individuel ?

L’épanouissement de tout un chacun dans la réalisation et l’accomplissement de ses rêves ?

Sans avoir tout le temps quelqu’un qui dit ce qu’il faut faire à la place

De ce qui est entrain d’être fait d’une perfection que tu n’imagines même pas

J’estimais avoir droit à un minimum de reconnaissance

De respect de la liberté de penser

D’intimité dans mes activités personnelles et qui me tiennent à cœur

Que j’adore développer dans mon monde interne et le voir se réaliser dans le monde externe

Qui me passionne à élaborer et peaufiner depuis des années

Que je chéri comme activité qui m’apaise, me réconforte et me rends serein lorsque je le vis bien

Qui attire depuis mes débuts incessamment

Diverses formes de vampires et phagocytes

Qui font semblant de faire avec lorsqu’il n’y a rien à faire sinon regarder

Qui sont toujours absents aux moments délicats et où un peu d’ardeur est de rigueur

Toujours là pour avoir leurs parts du gâteau au final

Surtout quand l’effort sur toute la saison avec constance et régularité

Est fourni par l’apiculteur qui a fait la quête en entier :

Être officiellement créé comme statut,

Se former sur la théorie AVANT de débuter la pratique auprès de quelqu’un qui prend le temps d’initier avant de laisser des vies fragiles entre des mains gauches indélicates qui les vouent à une mort presque certaine

Se procurer des ruches AVANT de débuter

Commencer par une ou deux colonies à gérer et prendre en charge

Leur faire passer l’hivernage correctement

Augmenter très progressivement la taille du cheptel à mesure que l’expérience s’accumule

Et que les réussites sont plus nombreuses que les échecs

Faire en vrai les efforts soi-même pour y arriver

Aller en stages et formations de façon assidue

Développer soi-même son rucher

Avec les pertes aussi dures qu’elles coûtent cher

Plutôt que profiter des autres pour qu’ils paient nos erreurs

Accuser et subir soi-même les coûts de l’expérience qui se forge

Évoluer soi-même dans la discipline plutôt que ralentir l’autre en croyant apprendre soi-même

D’une façon fictive et profiteuse

Malhonnête et envahissante

De ce qui était un espace, une énergie,

Un apaisement, une stabilisation

Un émerveillement, des relations intimes entre elles et moi

Un bonheur et une sérénité de travailler auprès d’elles en vêtements légers

Pour mieux sentir leurs caresses et vibrations

Le calme, la méditation,

Le contact étroit avec la nature

La compréhension de la beauté de la vie

Le partage avec les abeilles de ce que j’ai de plus cher

Et en quoi je me retrouvais si bien

Jusqu’à ce que dans mon petit monde développé par mes soins

En ayant défendu et ayant dû défendre mes choix personnels

Initié, formé, ayant déjà quelques expériences

Plutôt que l’on me laisse faire ma propre expérience,

Tous me disaient comment il fallait penser et agir

Ce à quoi ma liberté de faire fut préservée par les locaux

Quand soudain :

Je ne trouve pas mon équipement à sa place

Car il a simplement été utilisé sali et sué sans mon accord

Comme si quelqu’un avait sauté dans ton slip préféré et l’a élargi

Que mes équipements d’élevages servent de stocks en accès libre

À quelqu’un que je ne connais pas et surtout

Qui ne me connaît pas du tout puisqu’il n’en a jamais pris le temps

En ajoutant que rien n’est discuté et tout est imposé avec son sourire

Ses bévues, ses préférences pour le plastique par rapport au carton

Son aisance à jeter des kilos de pétrole à tout bout de champ

Dans une campagne qui n’avait pas besoin d’une souillure ambulante supplémentaire

Pour le plaisir de nos oreilles et olfactions

Le confort coquet de nos vieilles carcasses mal usées

Son approche de la gestion du vivant,

Imaginant sans problèmes la stimulation à outrance

D’animaux sauvages qui se retrouveraient en quelques générations

Complètement dépendantes de l’intervention de l’homme pour survivre

Plutôt que de faire comme depuis des millions d’années

Naturellement liées aux éléments et au climat

En s’adaptant intelligemment par une gestion des ressources disponibles

Réparties également dans une colonie

Manque d’anticipation concrète

N’empêchant pas de diriger et ordonner son projet

Au détriment du projet qui tournait avant son apparition

Qui se voit modifié de fond en combles par son imprégnation et imbrication

Son imposition soudaine et non négociable

Le constat effarant des libertés qui ont été prises

Dans un tout ou aucun accès n’a été admis ni évoqué au préalable

Sans quoi on m’aurait demandé, on m’en aurait parlé

La liberté de l’autre commence là où s’arrête la mienne

Et la mienne risque de s’arrêter dans la gueule qui commence à se déformer

Je veux bien sourire quand je me fais dépouiller ainsi

Observer méticuleusement le travail de sape fourni

Se souvenir des motivateurs qui ont poussé à aller trop grand trop vite trop fort

À investir à outrance contre le bon sens vu la pression sociale

Contrairement à ce qui est dit dans n’importe quel document pédagogique d’apiculture

Contrairement à l’évidence naturelle

Et pourtant si logique comme amorce qui prépare l’année à venir pour un nouveau venu

Qui tout sourire vient phagocyter un cheptel développé de quelques milliers de valeur

Au moment magique où ses revenus manquent et ne sont plus assurés

À ce moment tragique où je passe le relais à contre cœur

Quand je pense à l’avenir des abeilles du cheptel que j’ai chéri

En ce temps béni où je travaille depuis des années

À avoir plusieurs cordes à mon arc

Pour être autonome libre et indépendant

Aux diverses activités complémentaires qui me permettent d’aller.

Je ne pensais pas que mes projets plairaient autant

À qui vient me succéder dans cet environnement restreint

Où je sens bien ne pas être le bienvenu

Où je vois bien qu’il n’y a pas la place pour deux

Où je vois bien mes cadeaux changer de propriétaire indépendamment des volontés de qui a offert

Où je vois bien mes idéaux et ma réputation disparaître

Où je vois bien que la continuité du projet est détruite si toutefois elle a été prise une fois en compte

Où je vois bien la délicatesse de la prise de la place forte

Où je comprends mieux pourquoi tout le monde m’a fait courir pour eux l’an passé

Ça marchait encore en ces temps révolus

Maintenant que tous savent que je voulais utiliser le rucher

Juste pour en profiter et autres aberrations entendues

Que tous savent que la fontaine est morte à l’usure

Face à la connerie latente dans la gestion du remplissage des cuves

Que j’ai investi des mois d’économies pour voir ce projet renaître de ses cendres

Que je m’y suis donné passionnément toute une saison très difficile

Nécessitant beaucoup d’efforts et de présence

De Patience et de persévérance

Que le matériel a été acheté en prévision du nouveau directeur de projet

Que le matériaux vivant que j’ai payé a disparu car beaucoup se sont donné

Un plaisir à me détruire la fin de saison avec toutes les souffrances

Peines et rages que cela porte

À quelqu’un qui aime cette passion et le bien-être des abeilles

Poussé

Par un père incompréhensif l’année dernière,

Je ne pensais pas qu’un remake verrait le jour sous les mêmes ondes

Et s’impliquant dans tous les recoins et coutures entre les abeilles et moi

Au creux même de la relation que j’avais cœur à tisser et développer avec chaque colonie

Pile entre moi et la réussite qui m’était destinée

Bifurquant l’énergie de l’expérience et du plaisir vers soi

Plutôt qu’en reconnaissant que cette activité,

Cette place, cette passion est déjà vécu par quelqu’un

Qui le vit à mon avis avec plus de plaisir personnel

Que quand l’inconnu qui passe commence à toucher aux miennes sans gènes

Qu’on fourre les mains dans mes ruches, parties, portions infimes d’intimité

Relative car fictive en tant de détails tout au long de mon parcours

Rideau en guise de porte de chambre

Souvenirs trop multiples des autres venant discuter dans ma chambre comme le bistrot du coin

Que j’y travaille, lise ou autre en ce lieu qui serait mien ?

Partagé avec qui donc se soucie de ce que j’aimerai vivre comme chez moi ?

Où mon intimité n’est préservée que par mes actes et paroles

Respectée d’une façon très relative

Où ma pensée est rarement demandée

Et encore plus rarement prise en compte

Où je trouve comme réconfort à la maison après des violences physiques à l’école

Une destruction méticuleuse, psychologique

Virulente et violente de ce qui restait du petit garçon

Dont trop s’acharnent dessus à l’extérieur

Et dont le foyer héberge cette noirceur qui bave et s’exprime

Qui hurle qu’il faut communiquer sans pouvoir se l’écouter

Imbibée de quantités que la décence me tait

Réconfort d’une maison si tôt désertée

Lorsque l’exemple suivi est de s’imbiber au rosé

À l’école avant de rentrer

Pour supporter une telle expressivité délirante débordante

Méchante et haineuse ne laissant aucune chance à l’autre

Destructrice pendant plus de 20 ans

De ce qui s’approchait de près ou de loin

À du bonheur

De la joie ou de l’espoir

Vécu par l’autre

Bonne exemple pour le chapitre des manipulations

Mais dépassée par l’élève qui l’a observé patiemment

Sans broncher,

En subissant des douleurs qui dépassent l’entendement

L’acharnement des élèves ligués avec les profs

Dont le relais de la tourmente était assurée à la maison dite familiale ?

La peur à l’origine d’un changement de serrures qui m’a poliment

Esquivé de me fermer les portes de face

Bel exemple de lâcheté d’à l’époque et de l’aberration citée

Tentatives de contrôler le parcours d’études et le devenir professionnel ?

De faire de moi Son fils ?

Plutôt que de me laisser être MOI
Comme je le pense, souhaite et vis ?

Comme j’aime, vibre et suis ?

Libre de la volonté imposée plus ou moins lourdement d’autrui ?

Créateur de ses envies et choix

Et non applicateur-bon suiveur des vôtres que je n’ai pas à assumer à votre place

Ni à vivre dans l’extension de votre monde

Que j’ai découvert et essayé de partager

Que je redécouvre encore et encore au travers de ma vie

Dont je pars et me distancie volontairement depuis tout petit

Qui m’insupporte et me poussait pendant tant d’années à en vomir

Expulser toute cette noirceur accumulée au travers de tant d’années de souffrances

D’acharnements systématiques sadiques, faciles sur l’enfant que j’étais

Soyez surpris par l’adulte devenu

Qui sait, maintenant, enfin

Exprimer et évacuer le fond de sa pensée

Sans un tocard pour l’interrompre ou l’arrêter

Face à des yeux qui se font griffer par la dure réalité

Vécue et relatée en toute simplicité

Ne détaillant pas avec précision la multitudes de souvenirs similaires

De cette jeunesse détruite jusqu’aux 13 ans atteints

De la plus grosse partie majoritairement floue et inaccessible

Qui protège l’esprit de se refaire détruire par un souvenir

Une personne ou toutes autres projections de la conscience

Réapparitions des démons du passé

Mutations et révolutions des schémas qui se répètent

Formes des esprits qui interfèrent

Histoires passées dont la fin a été modifiée

Leçons comprises et choix, actes dus à la volonté

Celle qui mainte fois brisée et mise à néant

À appris à se reconstituer

Se téléporter et se régénérer

Loin de ces humains dégénérés

Qui n’ont qu’une fade idée de ce qu’est l’Amour universel

Qui rigolent beaucoup et ne sont pas vraiment heureux

Qui s’oublient dans les limbes éthyliques goguenards

Surfant de lapsus révélateurs en aberrations pas vraiment perçues

Flous et gauches à la critique facile de l’autre qui est si différent

Et pourtant âme-miroir du soi-même

Lorsque l’on a la vaillance de l’autocritique

Plutôt que l’attaque maladroite peu subtile

Qui tend à faire plier l’autre sous sa volonté

Imposer sa réalité plutôt que s’ouvrir l’esprit

À quelque chose de plus grand,

Plus vaste,

Plus sacré.

Être un poil plus humble mène à la simplicité

Ce qui permet de comprendre les choses dans l’ordre

Une chose à la fois

En respectant la nature même des essences

Plutôt que tout faire en même temps d’une façon si brouillon

Sans prendre le temps de faire chaque chose pleinement

En conscience

Intégralement et appliqué

Ce qui permet, entre autres,

De placer et entretenir des ruches complètes

De les visiter dans un ordre naturel et logique

Instinctif pour les proches de la planète

Incompréhensible aux autres

Et qui clos la visite en restituant chaque éléments

À sa place et harmonisé au tout qu’est la ruche.


Qu’est-ce donc une relation de confiance apprise et basée

Sur les non-dits, la souffrance de l’autre

Et la destruction pure et simple de l’humain en lui ?

La confiance apprise assure ce qui est apporté :

Attachement, dépendance, emprise, malheur et désolation

Douleur et incapacité à comprendre les relations humaines courantes

Puisque la norme apprise est cette intense absence d’amour comprise par erreur

Comme étant le ressenti suivi par le cœur… encore une construction sociétale

Du ‘de qui’ on est sensé découvrir cette sensation chaleureuse

Cette connexion et ce lien si particulier

Que beaucoup découvrent par leurs parents

D’après ce que l’on m’a dit

Pour contraster la réalité que j’ai traversé

Avec celle des autres,

Eux qui sont si différents,

Qui aiment sans doutes,

Qui ne s’attendent pas encore une nouvelle fois

À l’arrachement de la trahison si récurrente

À l’émission si virulente de cette haine et méchanceté gratuite

Pas physique, certes, mais à qui le dit-on ?

Et ainsi on passe toute sa scolarité

En tant que paria,

Étrange, incompris surtout

Bouc émissaire de la communauté

Trop faible pour retenir les flots de haine vengeresse

Que tous ces bouseux déversent sans se soucier de l’équilibrage inévitable

De la souffrance et de la casse imposée

À quelqu’un de sensible et vivant comme eux

Qui cherche à comprendre, lui

Plutôt que rendre justice

À la façon d’une assemblée de gamins de 9 ans

Ligués, soutenus, stimulés, encouragés et cautionné

Par cette saleté d’instit minable

Qui s’est fait un malin plaisir

À me torturer deux années

Toujours le même supplice

Toujours le même lynchage

Toujours la même injustice

Toujours les mêmes attaques,

Toujours les mêmes inventions,

Toujours la large majorité me ciblant

Toujours dans le but de me faire avouer et admettre

Réalités, fictions,

La foule à raison

Et t’apprends à la fermer

Très fort,

Trop fort,

Jusqu’au jour où

La main, le poing, le poison, les câbles de frein

Surgissent à ton esprit

Et que pour eux ?

Même pas en rêves tu te salirais mes mains

Que la nature les a déjà fait dégueu

Que leurs sournoises conneries

Se retournent contre eux

Les pourrissant de l’intérieur

Laissant émaner d’eux cette si particulière puanteur

D’âme et d’esprit,

D’actes et de paroles

De choix et d’échecs

D’aberrations fantasques

Repérable avec l’expérience accumulée

À des lieues à la ronde

Par la fausseté émanée

Les faux-semblants

Et autres échecs critiques

Les accords pervertissant

Et autres tentatives de déformation

De l’autre et son intégrité

De ses valeurs, idéaux et prospérité

De ses rêves et de sa liberté

De sa joie et son bonheur

De sa force de se voir réalisé

De l’accomplissement d’une destinée.

Du renvoi pur et simple à l’émetteur

De cette énergie sombre rampante

Celle qui tend à faire disparaître

Le principe même de l’anéantissement

Et de la disparition.


Constats effarants partagés et étayés

Tristes certes et désolants

Mais d’une intensité telle que les flots refoulés

Déchaînent des tsunamis

Font frémir les montagnes

Et regretter le bonheur d’être en paix

Lorsque l’on est affranchi de toutes ces douleurs

Celles qui sourdent et battent au rythme du cœur

Celles qui saignent encore et se ravivent au moindre frémissement

Celles-ci marquées si profondément dans les mémoires

Inaltérables par leurs vivacité

Saillantes lorsque je me concentre dessus

Violentes quand je les cerne et zoom à peine

Récurrentes par la forme de la main
Qui se tend lorsque tu crois en avoir besoin

Qui te hisse aussi haut qu’elle te fige dans sa poigne

À intégrer la place préparée dont te voilà informé

Coupant ainsi court à toutes formes de libertés

Te prolongeant le plongeon dans la servitude

Et le don de soi à la volonté d’autres

La perte et l’oubli de ce qui était tant chéri

Comme rêves et aspirations

Par toi, depuis toujours

Surtout petit

Jusqu’au jour,

Malheureusement,

Où tu t’es fait éclater

Piétiner, bafouer

Abuser et violer

D’où tu as presque perdu toute notion de sagesse et de respect

D’intimité et d’intégrité

Physique comme psychique

Malgré tout il reste les briques élémentaires

Desquelles tout peut être reconstruit

Ailleurs,

À l’abri des attaques malveillantes

Loin des poisons fétides d’idées persistantes

Des esprits gloutons qui bouffent les autres aspirations

Qui disent par eux-mêmes et pourtant ne font

Ce que les autres vivent par omission

De leurs propres rêves les plus chers

Non frelatés par les autres rêveurs avoisinant

Non déformés par les obtus que rien ne change

Non modifiés autrement que par SOI

À la place des suggestions et propositions

Impliquant l’autre dans son projet

Plutôt que faire sa part

Parallèlement à d’autres trajectoires indépendantes

Libres et évoluant de leurs propres manières

Expressions de la perfection inaltérable

Qui ne demande qu’à être trouvée et comprise

Par ceux qui y verraient autre chose.

Sans oublier que les défauts que l’on remarque chez l’autre

Ne sont autres que ceux que l’on se fait remarquer à soi

Que les négations et les dénis exprimés

Ne sont que des fermetures du soi vis à vis de soi-même

Lorsqu’il s’écoute le dire par d’autres voix interposées

Et qu’il refuse par le jeu de l’égo

Être concerné par les vérités un peu plus sensibles

Dont il se sent la cible

Force de l’égo démesuré

Qui se convainc de son meilleur placebo

Détenir tout seul l’unique vérité complète

Et de sa grâce la distribue généreusement

Comme la seule réalité concrète acceptable

Les autres versants étant souvent trop délicats et fragilisés

Pour qui se croit aussi solide et fort qu’une falaise

Encaissant les coups physiques comme un buffle

Et tournant de l’œil à l’évocation d’une émotion,

D’un sentiment ou d’un ressenti

Vécu sensible inexistant et pourtant bien réel

Par lequel, depuis le berceau,

J’ai été harassé, déçu, abusé

Drainé, exténué, harcelé,

Par lequel le sentiment de violation du droit au bien-être et au bonheur

A été découvert si jeune,

Entretenu méticuleusement près de 20 ans

Par une seule et même personne avec précision,

Virulence et aberrations criant la nature même de la chose

Montrant l’exemple et ouvrant la voie

À une multitude de versions différentes qui ont ressurgi dans ma vie

Testant sans relâche

Ma capacité à endurer,

Mettre patiemment de côté pour le bon moment

Re-hausser son propre niveau pour réintégrer un niveau de bonheur atteint malgré tout

Continuer à marcher, avancer sans relâche

Sur cette voie qu’est l’Amour

Opaque et inaccessible pour la plupart

Libérant la place aux vrais qui en sont de la partie

Bloquant les accès aux traîtres et aux insuffisamment plongés dans cette Quête

Par cette même voix qui détruit les pires et les écarte du but à atteindre

Celle qui pose cette distance de sécurité imposée

Entre les véhéments et ce qui va les pacifier

Entre les rageux et les espaces-paradis

Entre moi et ceux qui se placent en ennemis

Damoclès qui les surplombe et frémit

Prête à s’abattre inexorablement

Couperet irrévocable qui désunit

Qui délie les lies des liens tissés par les taiseux qui ne disent

Qui libère de toutes formes et développements d’emprises

Nature qui rend implacablement justice

Venge les opprimés

Réduit les obstinés

Rend la pareille à ceux qui l’ont causé

Pour les étudier s’en sortir par eux-même

Plutôt que d’y engouffrer les autres

Et suivre le chemin de sortie emprunté

Par le gros du troupeau qui a trouvé.

Faire faire l’erreur que je commets aux autres afin de la comprendre

Ne mérite qu’un instant d’imagination
Pour trouver comment faire autre chose qu’une erreur

Essayer pour s’en rendre compte enrichi

Prendre ses propres risques assumés plutôt que de faire subir autour de soi

Pour compter les pots cassés et être fier de paraître plus résistant que ceux qui s’essaient

Fort de son unique réalité,

L’un a raison mais n’a jamais comparé

La comparaison aux autres en fait un atout

Une richesse

Un point de départ vers une évolution multiple

Qui intègre les autres avec leurs réalités respectées

Et préservées

Quoi qu’il arrive

Quoi qu’il advienne

Sans quoi tris et filtrages

Évacuent les déchets ne faisant pas l’effort

D’Être Humains.